Ce «Tour» suit en fait une ligne droite qui va de la pointe de la Bretagne au Lac Léman, en 9 étapes.
22 équipes de 7 coureuses sont engagées, dont les meilleures du moment j’ai l’impression.
La retransmission en France aura lieu sur France 2 et France 3, sur le même principe que le Tour hommes.
2e étape (dimanche 27 : 12h10–12h30 → 15h05–15h20)
Retour en arrière vers la pointe bretonne.
L’étape se déroulera avant la dernière étape du Tour masculin.
1e étape (samedi 26 : 17h25–17h40 → 19h25–19h40)
L’horaire est ainsi fait que la course féminine s’élancera quand l’avant-dernière étape du Tour (hommes) s’achèvera.
3e étape (lundi 28 : 13h50–13h55 → 17h30–17h55)
La première de deux étapes plates pour
sprinteusesWiebes d’affilée.4e étape (mardi 29 : 14h35–14h45 → 17h35–17h55)
La deuxième des étapes à Wiebes.
5e étape (mercredi 30 : 13h20–13h35 → 17h30–18h00)
Cette étape devrait être destinée aux puncheuses plutôt qu’aux sprinteuses ; cependant Wiebes a déjà remporté des classiques plus difficiles. Ça dépendra peut-être de la capacité de son équipe à contrôler les attaques ; Kopecky n’a vraiment pas l’air en forme et ne pourra peut-être pas jouer le rôle de chien de garde qu’elle a pu jouer sur les classiques.
6e étape (jeudi 31: 14h00–14h25 → 17h30–17h55)
Une étape relativement courte qui attaque le Massif Central (les monts du Forez, je crois) et qui comporte plusieurs ascensions. Aucune n’est très raide, mais la principale est très longue.
Peut-être que les favorites du général vont attaquer (comme elle l’ont fait dans le final punchy de l’étape 5) ; peut-être que ça va simplement être une élimination par l’arrière avant les étapes suivantes plus dures, car sur cette étape-ci les plus grosses ascensions sont un petit peu loin de l’arrivée (quoi qu’entre montées et descentes, il n’y a qu’une portion de route en balcon qui soit à peu près plate).
7e étape (vendredi 1 : 13h30–13h40 → 17h30–17h55)
Cette étape emmène les coureurs dans les Alpes (massif de la Chartreuse) après 100 km de plat. La ligne d’arrivée se trouvant au bas d’une longue descente, la technique de descente ne va-t-elle pas importer plus que la capacité à grimper ? Les coureuses qui descendent mal seront bien inspirée de prendre de l’avance dans l’ascension principale.
8e étape (avant-dernière) (samedi 2: 13h45–14h → 17h15–17h45)
Cette arrivée au sommet sera probablement décisive.
À l’autre extrémité du parcours, le démarrage direct par un col du peloton risque de décimer le peloton même personne n’y imprime un rythme très soutenu.
9e et dernière étape (Dimanche 3 : 15h20–15h25 → 18h45–19h15)
Il se peut que les équipières jouent un rôle majeur sur cette étape, car l’ascension principale est située en milieu d’étape, et les coureuses qui prendront du retard dans la montée ou la descente de col ou du plus petit qui suit devront compter sur de l’aide pour revenir. De même, les coureuses ayant pris de l’avance feront cravacher leurs équipières pour distancer les lâchées.
Avec plus de 2′30 d’avance sur la deuxième, Ferrand-Prevost sera difficile à battre, mais le reste du podium et l’ordre du top-10 sont encore indécis.
Attention : départ et arrivée tardifs.